Evolution des émissions de gaz à effet de serre dans l’Union européenne

L’Union européenne a pour objectif de parvenir à la neutralité climatique d’ici à 2050. Quels sont aujourd’hui les Etats membres qui émettent le plus de gaz à effet de serre ? Et quels sont les secteurs qui en rejettent le plus ? Tour d’horizon.

Selon des projections de l’Agence européenne pour l’environnement (AEE), l’Union Européenne a émis environ 3 milliards de tonnes de gaz é effet de serre (GES en équivalent CO2) en 2023. Les 27 Etats membres ont ainsi réduit de 37% leurs émissions nettes de GES par rapport à 1990.

De 1990 à 2020, l’UE avait réduit de 32 % ses émissions de GES, bien au-delà de son objectif de -20 %. Si la baisse observée jusqu’en 2019 était principalement stimulée par des mesures politiques (remplacement du charbon par des sources d’énergie renouvelables ou amélioration de l’efficacité énergétique par exemple), celle de 2020, bien plus importante (-10 % par rapport à 2019), est due en grande partie à la pandémie de Covid-19. Les émissions de GES avaient ensuite connu un rebond de 6% en 2021 par rapport à 2020, compte tenu de la reprise économique favorisée par la levée des restrictions sanitaires.

En revanche, l’AEE anticipe un retard de l’UE pour 2030 : au rythme actuel, la réduction des émissions atteindrait 43 % à cette date par rapport à celles de 1990. Un chiffre bien en-deçà de l’objectif contraignant de 55 % fixé par l’Union européenne. L’agence précise toutefois que ces estimations sont réalisées avec les mesures politiques déjà appliquées, et ne prennent donc pas en compte d’éventuels futurs instruments.

L’Union européenne vise également la « neutralité carbone » à l’horizon 2050 : les Vingt-Sept doivent ainsi réduire suffisamment leurs émissions pour qu’elles puissent être absorbées par les puits de carbone (océans, forêts et puits « technologiques »). Les « émissions nettes » prennent en compte la capture du carbone dans ces puits.

En juillet 2025, la Commission européenne a également proposé un objectif intermédiaire : réduire de 90 % les émissions de gaz à effet de serre du continent, par rapport aux niveaux de 1990, d’ici 2040. Cette proposition doit désormais faire l’objet de négociations entre les eurodéputés et les États membres.

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L’UE face à l’urgence d’une gestion durable de l’eau

Face à des pénuries et une qualité d’eau déclinante, l’UE doit revoir sa stratégie. La Commission européenne prépare un plan pour mieux gérer cette ressource vitale, sous pression environnementale et humaine.

Selon l’Agence européenne pour l’environnement, seuls 37 % des eaux de surface européennes sont en bonne ou très bonne santé écologique 

Un trésor menacé.

« L’eau est une ressource essentielle non seulement pour la santé publique, l’environnement et ses écosystèmes, mais aussi pour la production d’énergie, l’agriculture et la sécurité alimentaire« , écrit le Parlement européen.

Comme ailleurs dans le monde, des défis complexes liés à l’eau touchent des millions d’Européens. Pénuries, pollution, inondations et sécheresses ne concernent plus seulement des régions isolées, mais désormais l’ensemble du continent.

Si bien qu’en 2022, jusqu’à 34 % de la population de l’UE et 40 % de son territoire ont été confrontés à une pénurie saisonnière d’eau, indique l’Agence européenne pour l’environnement dans un rapport publié le 17 janvier 2025. En Europe du sud, cela touche jusqu’à 70 % de la population l’été. L’agriculture, l’approvisionnement public en eau et le tourisme exercent une pression considérable sur les ressources en eau douce de cette région.

Surtout, le changement climatique devrait « intensifier les fluctuations saisonnières de la disponibilité de l’eau douce en Europe« , indique le rapport, qui prévient que « la fréquence, l’intensité et l’impact des épisodes de sécheresse devraient également augmenter« . Compte tenu de ces facteurs et de l’aggravation de la tendance depuis 2010, « il semble peu probable que la pénurie d’eau diminue d’ici à 2030« , alertent également ses auteurs.

Pour savoir comment l’Union européenne agit sur le sujet ?

La fonte des glaciers en Europe, témoin alarmant du réchauffement climatique

Les Nations unies ont fait de 2025 l’année internationale de la préservation des glaciers. Avec le réchauffement climatique, ces géants blancs sont en danger. Et l’Europe n’est pas épargnée.

250 camions-citernes, soit 7,5 millions de bouteille d’eau d’un litre ou encore l’utilisation quotidienne d’un lave-linge pendant plus de 205 ans. C’est en volume ce que représente la fonte des glaciers à l’échelle du globe à chaque seconde qui passe, soit l’équivalent de 7 500 mètres cubes d’eau.

Un constat inquiétant, conséquence directe du réchauffement climatique. Selon le programme européen d’observation de la Terre Copernicus, les glaciers ont « connu une perte de masse de glace importante » depuis le milieu du 19e siècle. Formés par l’accumulation et la compaction de couches de neige sur de longues périodes, les géants blancs ont au total perdu 8 226 gigatonnes depuis 1976. Et leur fonte s’est accélérée depuis les années 1990. 

Ce phénomène, documenté par de nombreuses études scientifiques, bouleverse non seulement les paysages en altitude, mais aussi les écosystèmes et les ressources en eau de tout le continent. 

La fonte des glaciers a notamment un impact majeur sur l’élévation du niveau de la mer. Depuis 2006, plus de la moitié de celle-ci est imputable à la fonte des glaciers et des calottes glaciaires de l’Antarctique et du Groenland. D’après les données du service Copernicus, rien qu’en 2023, les glaciers ont perdu 600 milliards de tonnes d’eau, entraînant une hausse du niveau marin d’environ 1,7 mm. A long terme, la disparition de la moitié des glaciers mondiaux pourrait contribuer à une élévation de près de 9 cm du niveau des océans.

Pour provoquer une prise de conscience collective, les Nations unies ont décrété 2025 « année internationale de la préservation des glaciers ».

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QUELLES RÉSOLUTIONS JE PRENDS POUR LA PLANÈTE?

21/01/2025

Vous êtes abasourdis par l’état de la planète et prêts à agir et à adopter des bonnes résolutions pour la respecter ? 

La biodiversité, la qualité de l’eau, de l’air, des sols vous remercient !!

De plus en plus de citoyens veulent agir à leur niveau pour changer les choses et sont prêts à changer leurs habitudes. Et vous, quelles résolutions choisissez-vous de prendre pour aider la planète ?

Nous vous avons préparé une petite liste dans laquelle piocher 2 ou 3 gestes à essayer cette année. Tenez-nous au courant de votre avancement et partagez avec nous d’autres gestes que vous avez peut-être déjà adoptés! Lire la suite

Ateliers 2 tonnes – La Fresque du Numérique

Ateliers de sensibilisation ASEVE / Garches 2024

Fin novembre et début décembre, les ateliers Fresque du numérique et 2 tonnes ont été proposés aux Garchois avec Aurore Monod-Broca, nouvelle adhérente de l’ASEVE. En petit comité mais avec des participants curieux et très participatifs, ces deux rendez-vous ont atteint leur objectif : faire prendre conscience qu’il est urgent d’agir pour la transition socio-écologique ! Que ce soit avec des éco-gestes au quotidien ou à travers des actions collectives, il existe plusieurs chemins pour être à la hauteur des enjeux environnementaux actuels (climat, biodiversité, ressources). Chacun a découvert des ordres de grandeurs et différents leviers au niveau de ses usages numériques (nombre d’appareils connectés, entretien et durée de vie, volume de data, etc.), son alimentation (moins de protéines animales, plus de végétaux), sa mobilité (co-voiturage, vélo, transports en commun, marche), son logement (chauffage raisonné, rénovation thermique, etc.) ou encore sa consommation d’équipements en tout genre (vêtements, électroménager, mobilier, …). S’il y a bien un premier mot d’ordre à retenir pour engager une transition écologique, il s’agit de « sobriété » ! Loin de donner des leçons, ces ateliers démontrent que le changement commence par soi et qu’il ne faut pas négliger son pouvoir d’influence en tant que citoyens ou salariés. Montrer l’exemple entrainera son entourage qu’il soit privé ou professionnel. Les entreprises, les collectivités et les états ont aussi un rôle essentiel à jouer pour soutenir les efforts dans la transformation de nos modes de production et de consommation. 

N’attendez pas que cela vienne des autres, passez à l’action en participant aux prochaines sessions ! L’ASEVE vous tiendra informés.