Agir pour la planète, on s’y met tous !

Alors que les impacts du changement climatique sont de plus en plus visibles et que les scientifiques alertent sur l’urgence d’agir, de nombreux jeunes s’interrogent sur leurs moyens d’action.

Certains écogestes sont désormais bien connus, comme éteindre les lumières, fermer le robinet quand on se lave les dents, ou encore bien trier ses déchets, mais ils ne sont pas suffisants.  Nous devons aller plus loin pour réduire nos besoins énergétiques et émettre moins de gaz à effet de serre.

Nous devons également préserver les ressources de la Terre ainsi que la biodiversité. Nos modes de vie ne sont plus durables et nous entrons actuellement dans une période de transition qui va nous conduire vers des façons de vivre différentes, laissant une place plus importante à la sobriété, au partage et à la solidarité.

Ces modifications profondes de nos habitudes ne concernent pas que les jeunes citoyens mais toute la société. Nous pouvons tous agir positivement, à notre échelle, pour limiter le changement climatique et protéger le vivant. 

79 % DES 15-25 ANS déclarent accorder une GRANDE IMPORTANCE À L’ENVIRONNEMENT.

Que vous soyez collégien, lycéen ou étudiant, ce guide vous apporte des solutions concrètes à appliquer au quotidien ainsi que des pistes pour vous engager.

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L’UE face à l’urgence d’une gestion durable de l’eau

Face à des pénuries et une qualité d’eau déclinante, l’UE doit revoir sa stratégie. La Commission européenne prépare un plan pour mieux gérer cette ressource vitale, sous pression environnementale et humaine.

Selon l’Agence européenne pour l’environnement, seuls 37 % des eaux de surface européennes sont en bonne ou très bonne santé écologique 

Un trésor menacé.

« L’eau est une ressource essentielle non seulement pour la santé publique, l’environnement et ses écosystèmes, mais aussi pour la production d’énergie, l’agriculture et la sécurité alimentaire« , écrit le Parlement européen.

Comme ailleurs dans le monde, des défis complexes liés à l’eau touchent des millions d’Européens. Pénuries, pollution, inondations et sécheresses ne concernent plus seulement des régions isolées, mais désormais l’ensemble du continent.

Si bien qu’en 2022, jusqu’à 34 % de la population de l’UE et 40 % de son territoire ont été confrontés à une pénurie saisonnière d’eau, indique l’Agence européenne pour l’environnement dans un rapport publié le 17 janvier 2025. En Europe du sud, cela touche jusqu’à 70 % de la population l’été. L’agriculture, l’approvisionnement public en eau et le tourisme exercent une pression considérable sur les ressources en eau douce de cette région.

Surtout, le changement climatique devrait « intensifier les fluctuations saisonnières de la disponibilité de l’eau douce en Europe« , indique le rapport, qui prévient que « la fréquence, l’intensité et l’impact des épisodes de sécheresse devraient également augmenter« . Compte tenu de ces facteurs et de l’aggravation de la tendance depuis 2010, « il semble peu probable que la pénurie d’eau diminue d’ici à 2030« , alertent également ses auteurs.

Pour savoir comment l’Union européenne agit sur le sujet ?

Union européenne, Chine, Etats-Unis… Qui émet le plus de gaz à effet de serre ???

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Après une légère baisse en 2020 due aux conséquences de la pandémie de Covid-19, les émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) sont reparties à la hausse. En 2023, elles ont ainsi atteint 57,1 gigatonnes en équivalent CO2 (GtCO2e), contre 53,7 en 2020 selon le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE). Ces émissions de GES ont augmenté de 51 % entre 1990 et 2023.

L’Union européenne représente environ 6 % des émissions mondiales de GES, suivant l’Inde de près. Les émissions des 27 Etats membres ont cependant diminué de 33,9 % en 2023 par rapport à 1990, représentant la baisse la plus importante parmi les gros pollueurs. Celle-ci est notamment due à la diminution des émissions du secteur de l’électricité, grâce au remplacement progressif de l’utilisation du charbon comme combustible primaire. Le secteur des transports est le seul à avoir augmenté ses émissions depuis 1990 (+19 % en 2023).

En voir plus sur ce sujet.

La fonte des glaciers en Europe, témoin alarmant du réchauffement climatique

Les Nations unies ont fait de 2025 l’année internationale de la préservation des glaciers. Avec le réchauffement climatique, ces géants blancs sont en danger. Et l’Europe n’est pas épargnée.

250 camions-citernes, soit 7,5 millions de bouteille d’eau d’un litre ou encore l’utilisation quotidienne d’un lave-linge pendant plus de 205 ans. C’est en volume ce que représente la fonte des glaciers à l’échelle du globe à chaque seconde qui passe, soit l’équivalent de 7 500 mètres cubes d’eau.

Un constat inquiétant, conséquence directe du réchauffement climatique. Selon le programme européen d’observation de la Terre Copernicus, les glaciers ont « connu une perte de masse de glace importante » depuis le milieu du 19e siècle. Formés par l’accumulation et la compaction de couches de neige sur de longues périodes, les géants blancs ont au total perdu 8 226 gigatonnes depuis 1976. Et leur fonte s’est accélérée depuis les années 1990. 

Ce phénomène, documenté par de nombreuses études scientifiques, bouleverse non seulement les paysages en altitude, mais aussi les écosystèmes et les ressources en eau de tout le continent. 

La fonte des glaciers a notamment un impact majeur sur l’élévation du niveau de la mer. Depuis 2006, plus de la moitié de celle-ci est imputable à la fonte des glaciers et des calottes glaciaires de l’Antarctique et du Groenland. D’après les données du service Copernicus, rien qu’en 2023, les glaciers ont perdu 600 milliards de tonnes d’eau, entraînant une hausse du niveau marin d’environ 1,7 mm. A long terme, la disparition de la moitié des glaciers mondiaux pourrait contribuer à une élévation de près de 9 cm du niveau des océans.

Pour provoquer une prise de conscience collective, les Nations unies ont décrété 2025 « année internationale de la préservation des glaciers ».

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Conférence Jean JOUZEL – 13 mars 2025 : « Du diagnostic à l’action »

Invité par l’ASEVE et le CDI, par l’intermédiaire de Patricia Savin, Garchoise,  (Avocate, spécialiste dans le  Droit de l’environnement et du Développement Durable), JEAN JOUZEL, a captivé son auditoire à l’occasion  de la conférence sur le réchauffement climatique qui s’est tenue au centre culturel Sidney Bechet  en présence de Jeanne Bécart, Maire de Garches.

Jean Jouzel, né à Janzé (Ille-et-Vilaine), est un paléoclimatologue français.

Il se fait connaître en 1987 lorsqu’il publie, avec Claude Lorius, la première étude établissant formellement le lien entre concentration de CO2 dans l’atmosphère et réchauffement climatique. En 1994, il est nommé membre du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), et assure de 2002 à 2015 la vice-présidence du groupe de travail sur les bases physiques du changement climatique au sein de cette institution. Il s’impose progressivement en France comme une figure médiatique de la lutte contre le réchauffement climatique.

Mondialement reconnu pour ses travaux de recherche sur l’évolution du climat, il est le lauréat de nombreuses distinctions scientifiques, parmi lesquelles la médaille d’or du CNRS (la plus haute distinction scientifique française) et le prix Vetlesen (considéré comme l’équivalent du prix Nobel pour les sciences de la Terre). Il est également membre des académies des sciences de France, d’Italie, d’Europe, des États-Unis et d’Australie.

`Pour consulter le compte rendu de la conférence de Jean JOUZEL, cliquer ici.