Quelles sont les bonnes pratiques pour réduire l’impact des équipements électriques et électroniques ?

Les équipements électriques et électronique(EEE) sont tous les produits qui ont besoin d’un courant électrique ou de champs électromagnétiques pour fonctionner. Par exemple : smartphone, e-cigarettes, petits et gros électroménagers, climatiseurs, enceintes, vélos électriques, panneaux photovoltaïques… En fin de vie, ces équipements doivent être triés et collectés par des filières spécifiques.

34 : c’est le nombre d’équipements électriques et électroniques que les Français pensent posséder en moyenne par foyer. Mais en réalité, ils en possèdent près de 100.

Avant l’achat, il faut se poser les bonnes questions. Privilégier l’occasion ou le neuf durable et de qualité, la location ou l’emprunt lorsque c’est possible. Pour faire le bon choix, aidez-vous des indices de réparabilité et durabilité

Au quotidien, entretenir et réparer ses équipements, par exemple grâce au bonus réparation.

Lorsque l’équipement est usagé, vous pouvez vous tourner vers les structures de l’économie sociale et solidaire (ESS) pour qu’il soit reconditionné et réemployé.

Lorsque l’équipement n’est plus utilisable, il doit être collecté par un prestataire agréé (ne pas faire de dépôts sauvages). Il sera alors dépollué (récupération des fluides, piles, batteries, etc…) puis valorisé (recyclage, récupération de pièces détachées ou valorisation énergétique).

Pour trouver toutes les solutions, rendez-vous sur quefairedemesdechets.ademe.fr : un assistant au tri vous indiquera où réparer, donner ou revendre vos objets en bas de chez vous.

Qui gère les équipements en fin de vie ?

42,8% de la collecte est assurée par les collectivités, dans les déchetteries notamment

41,4% par des gestionnaires de déchets, les entreprises, les éco-organismes

13,2% par les distributeurs

2,5% par d’autres acteurs de l’ESS

Ce qui n’est pas collecté :

  • La filière illégale : entreprises frauduleuses pas en lien avec les éco-organismes
  • Les erreurs de tri vers les ordures ménagères ou les emballages
  • Les incivilités (dépôts sauvages)
  • Le stockage par les Français inquiets de ce que pourraient devenir leurs données (numérique)

En savoir plus

Réparer plutôt que jeter : où en sont les Français ?

La réparation séduit de plus en plus de Français, qui y voient un moyen concret de lutter contre la surconsommation et de préserver l’environnement. Si cette dynamique est prometteuse, elle se heurte encore à plusieurs obstacles. Pour transformer l’essai, l’offre de réparation doit être plus visible, plus simple et plus accessible: c’est l’un des enseignements de l’étude « Perceptions et pratiques des Français en matière de réparation en 2024 »  publiée récemment par l’ADEME.

Réparation : un engagement marqué, des freins à surmonter

  • 30 % de la valeur du produit : c’est le prix moyen jugé acceptable par les Français pour réparer un équipement endommagé.
  • 69 % des Français ont effectué une réparation ces deux dernières années, seul ou accompagné par un professionnel.
  • 83 % ont une bonne image de la réparation, notamment pour lutter contre la surconsommation et préserver l’environnement.

De nombreux freins à la réparation

  • 52 % des Français estiment que la réparation peut mener à des problèmes de qualité.
  • Pour 77 % la réparation est rendue difficile par les fabricants (pièces détachées rares et/ou chères, manuels de réparation difficiles à trouver…). Par rapport à 2019, ce chiffre a baissé de 10%, preuve que les fabricants prennent en main le sujet.
  • 43 % estiment que l’offre de réparation est trop peu connue du grand public.
  • Pour 80 % le prix de la réparation apparaît en tête des critères de sélection.

Réparer ou jeter ? 

  • Pour les français en 2024, 41 % des produits abîmés ou en panne ont été remplacés (principalement du petit et gros électroménager froid). C’est 13 % de moins qu’en 2019.
  • 36 % ont été réparés. Principalement des vélos, des appareils de jardinages et des ordinateurs.
    • 15 % grâce à un professionnel
    • 21 % soi-même
  • 23 % n’ont ni été remplacés, ni réparés
  • 96 % des réparations sont jugées satisfaisantes

Des leviers pour accélérer la réparation

  • Garantir la réparation sur 2 ans
  • Faciliter l’accès aux pièces détachées
  • Améliorer la visibilité de l’offre de réparation
  • Limiter le coût de la réparation

MERS ET OCÉANS

Alors qu’ils abritent des trésors de biodiversité et de précieuses ressources pour les activités humaines, les océans sont menacés par la pollution et la surpêche. 

De son côté, l’Union européenne tente de se positionner en acteur clé, notamment en matière de décarbonation du transport maritime ou de lutte contre les déchets plastiques.

L’économie liée aux océans (économie bleue ou « Blue economy ») emploie 5 millions de personnes dans l’UE – Crédits : Nuture / iStock

En 2019, le GIEC publiait un rapport spécial sur « l’océan et la cryosphère dans le contexte du changement climatique ». Fonte des glaciers, acidification des océans, risques pesant sur les populations côtières… Les scientifiques du groupe d’experts internationaux alertaient sur les périls qui menacent les eaux du monde et listaient les enjeux des prochaines décennies.

Les mers et océans ne sont pas seulement des réservoirs de biodiversité ou des alliés dans la lutte contre le changement climatique. Les fonds marins abritent de nombreuses infrastructures d’origine humaine, comme les câbles électriques ou de télécommunications, ainsi que des ressources minières, énergétiques et même pharmaceutiques. 

Les océans représentent des espaces convoités par les États, qui veulent asseoir leur souveraineté sur des points de passage stratégiques pour le commerce international ou pour exploiter des richesses encore largement à découvrir. 

Car comme le résume la Fondation de la mer, « le fonds de l’océan est moins connu que la surface de la Lune« .

Biodiversité marine, pêche, transport maritime, sûreté… Retour sur les grands enjeux et les politiques de l’Union européenne autour des mers et océans.

Pour lire la suite de l’article, cliquez ICI

Pour en savoir plus : Le rapport du GIEC

Agir pour la planète, on s’y met tous !

Alors que les impacts du changement climatique sont de plus en plus visibles et que les scientifiques alertent sur l’urgence d’agir, de nombreux jeunes s’interrogent sur leurs moyens d’action.

Certains écogestes sont désormais bien connus, comme éteindre les lumières, fermer le robinet quand on se lave les dents, ou encore bien trier ses déchets, mais ils ne sont pas suffisants.  Nous devons aller plus loin pour réduire nos besoins énergétiques et émettre moins de gaz à effet de serre.

Nous devons également préserver les ressources de la Terre ainsi que la biodiversité. Nos modes de vie ne sont plus durables et nous entrons actuellement dans une période de transition qui va nous conduire vers des façons de vivre différentes, laissant une place plus importante à la sobriété, au partage et à la solidarité.

Ces modifications profondes de nos habitudes ne concernent pas que les jeunes citoyens mais toute la société. Nous pouvons tous agir positivement, à notre échelle, pour limiter le changement climatique et protéger le vivant. 

79 % DES 15-25 ANS déclarent accorder une GRANDE IMPORTANCE À L’ENVIRONNEMENT.

Que vous soyez collégien, lycéen ou étudiant, ce guide vous apporte des solutions concrètes à appliquer au quotidien ainsi que des pistes pour vous engager.

Pour accéder au Guide, cliquez ICI

L’UE face à l’urgence d’une gestion durable de l’eau

Face à des pénuries et une qualité d’eau déclinante, l’UE doit revoir sa stratégie. La Commission européenne prépare un plan pour mieux gérer cette ressource vitale, sous pression environnementale et humaine.

Selon l’Agence européenne pour l’environnement, seuls 37 % des eaux de surface européennes sont en bonne ou très bonne santé écologique 

Un trésor menacé.

« L’eau est une ressource essentielle non seulement pour la santé publique, l’environnement et ses écosystèmes, mais aussi pour la production d’énergie, l’agriculture et la sécurité alimentaire« , écrit le Parlement européen.

Comme ailleurs dans le monde, des défis complexes liés à l’eau touchent des millions d’Européens. Pénuries, pollution, inondations et sécheresses ne concernent plus seulement des régions isolées, mais désormais l’ensemble du continent.

Si bien qu’en 2022, jusqu’à 34 % de la population de l’UE et 40 % de son territoire ont été confrontés à une pénurie saisonnière d’eau, indique l’Agence européenne pour l’environnement dans un rapport publié le 17 janvier 2025. En Europe du sud, cela touche jusqu’à 70 % de la population l’été. L’agriculture, l’approvisionnement public en eau et le tourisme exercent une pression considérable sur les ressources en eau douce de cette région.

Surtout, le changement climatique devrait « intensifier les fluctuations saisonnières de la disponibilité de l’eau douce en Europe« , indique le rapport, qui prévient que « la fréquence, l’intensité et l’impact des épisodes de sécheresse devraient également augmenter« . Compte tenu de ces facteurs et de l’aggravation de la tendance depuis 2010, « il semble peu probable que la pénurie d’eau diminue d’ici à 2030« , alertent également ses auteurs.

Pour savoir comment l’Union européenne agit sur le sujet ?