En plein essor, l’agriculture urbaine se structure en Île-de-France

Fermes urbaines sur des toits, carrés potagers en pied d’immeuble, jardins partagés dans des rues ou des parkings… L’agriculture urbaine est en plein essor, en particulier en Île-de-France, où plus de 190 hectares sont désormais cultivés, soit l’équivalent de 270 terrains de football ! Pour fédérer les acteurs de ce secteur, l’association française d’agriculture urbaine professionnelle (AFAUP) a créé, en 2023, le Réseau Francilien des Agricultures Urbaines, soutenu par l’ADEME. Récemment, une nouvelle convention a été signée entre l’AFAUP et l’ADEME afin de pérenniser la dynamique de réseau.

L’agriculture urbaine, c’est quoi ?

L’agriculture urbaine désigne la production alimentaire au cœur ou en périphérie des villes. Elle englobe diverses pratiques et techniques de culture telles que : jardins et potagers collectifs, fermes urbaines, pleine terre, hydroponie et aquaponie, maraîchage sur sol vivants comme les potagers communautaires… En Île-de-France, cette forme d’agriculture connaît un réel engouement avec plus de 1 600 projets recensés aujourd’hui. 

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Le vrai du faux de l’électricité verte

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Aujourd’hui, de nombreuses offres d’électricité sont dites « vertes ». Mais qu’est-ce que cela signifie ? Comment faire le bon choix ? Est-ce économique ? Qu’est-ce que le label VertVolt ? Démêlons le vrai du faux avec Johann Thomas, coordinateur scientifique et technique de l’ADEME.

La plupart des offres d’électricité sont-elles vertes ?

Pas tout à fait vrai. Sur le marché des offres d’électricité, la plupart des fournisseurs proposent des offres dites « vertes », mais il faut préciser ce que comprend ce « vert ». L’énergie nucléaire est par exemple « décarbonée », mais l’ensemble de la filière n’est pas « verte ». L’électricité verte est produite à partir de sources renouvelables, comme l’énergie solaire, éolienne, hydraulique ou géothermique. L’électricité décarbonée inclut le nucléaire. Les deux types d’électricité sont produites sans émettre directement de CO2, seule leur origine diffère.

Pour lire la suite du document de l’ADEME, cliquez sur ce lien : « L’électricité verte »

Cet été, voyagez autrement et testez le « slow tourisme »

Imaginez-vous faire une randonnée nocturne sur un chemin de transhumance, apprendre la « cuisine blanche », organiser une fête ou encore récolter des herbes avec des maraîchers pendant vos prochaines vacances. Vous y êtes ? Ces exemples, tirés d’un vrai séjour, illustrent les ingrédients qui composent le slow tourisme. 

D’où vient ce concept ? Le slow tourisme renvoie à un ré-ancrage local, incluant la nature, la culture et les habitants. Cette tendance a connu un nouvel élan avec la pandémie du Covid-19, qui a éloigné bon nombre de vacanciers du tourisme de masse. 

Le slow tourisme, l’art de découvrir un territoire à 360°

Le slow tourisme est la combinaison de 4 ingrédients clés : l’expérience, le temps, les mobilités bas carbone et la protection du patrimoine. L’ « expérience » désigne le fait de choisir des activités de découverte du territoire qui impliquent la rencontre et l’échange avec les habitants. Le « temps » se réfère au fait de choisir des temporalités plus lentes et plus riches : c’est le fameux « prendre son temps » ! Qui dit slow tourisme dit aussi « mobilités bas carbone », plus précisément le fait de privilégier les transports collectifs et les mobilités douces pour se rendre à destination et pour se déplacer pendant le séjour.

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Comment garder son logement frais toute l’année

Consulter le document de l’ADEME pour découvrir les conduites à adopter en cas de fortes chaleurs