REPAIR CAFE

Samedi 20 novembre

 de 14h à 17h

Espace coworking   2 Place Saint Louis à Garche

Organisé par l’association ASEVE, avec le soutien de la Mairie de   Garches, cet évènement, participatif et convivial, est une initiative citoyenne contre le gaspillage permettant de réduire les déchets et favoriser le développement durable.

Les personnes intéressées peuvent venir réparer ou faire réparer gratuitement des petits objets électroniques, électroménagers ou informatiques.

Les réparateurs présents sont des bénévoles qui sont là pour réparer mais aussi  pour vous faire acquérir des bases. Ils ne peuvent vous donner la garantie de tout réparer.

Partageons un moment de convivialité : pensez à apporter quelques gâteaux, boissons.

Organisation : à votre arrivée, vous remplirez une fiche qui permettra de vous diriger vers la personne qui diagnostiquera la panne et qui procédera ensuite à la réparation éventuelle.   Afin d’accueillir le plus grand nombre de personnes, nous procéderons à la réparation d’un objet à la fois. Dans le cas de plusieurs objets, vous devrez vous réenregistrez.

Nous nous adaptons au contexte sanitaire : respect des règles sanitaires, port du masque obligatoire, gestes barrière et gel hydroalcoolique à disposition. Le pass sanitaire est requis.

Nouveauté 2021

diagnostic gratuit

conseils pour entretenir votre vélo.

 

Arbres remarquables : sauvegarde du Sequoia rue Civiale

A l’automne 2014 à la demande de la Mairie de Garches, l’ASEVE et ESPACES ont réalisé un inventaire des arbres remarquables et structurants (arbres qui « structurent » le paysage) qui a  révélé l’existence d‘un patrimoine vert d’une grande diversité.

 Les objectifs de ce diagnostic est de protéger et de surveiller le patrimoine arboré de notre ville qui compte plus de 200 arbres remarquables et parmi eux de nombreux Chênes et Cèdres.

L’ASEVE entend poursuivre son action dans la préservation de cette richesse et reste en alerte au niveau des dégradations qui pourraient survenir dans le cas de constructions qui pourraient entraîner l’abattage ou la mise en danger d’arbres dans notre commune.

A ce titre elle a alerté Madame la Maire de Garches sur la protection et la sauvegarde du Sequoia situé au 3 rue Civiale, en lui demandant d’intervenir auprès du propriétaire du terrain afin que cet arbre remarquable soit protégé pendant la construction de maisons individuelles.

Vous trouverez en PJ le courrier de réponse Madame Becart qui confirme qu’elle a pris cette demande en considération et que toutes les mesures sont prises pour que l’arbre soit préservé.

L’ASEVE tient particulièrement à remercier Monsieur Laurent Vidart qui l’a informée du risque de dégradation et qui s’est mobilisé pour la sauvegarde de ce  Sequoia.

Restons vigilants, tous ensemble nous pouvons agir.

N’hésitez pas à nous informer si vous constatez des travaux qui pourraient endommager notre environnement.

Aseve.garches@gmail.com

asevegarches.fr/…/2021-62-Sequoia-civiale-reponse-Mme-becartASEVE.pdf

 

Adieu Jean-Claude et Merci.

In Memoriam

Notre ami Jean-Claude Pichot, nous a quittés le 27 aout 2021.

Il laisse le souvenir d‘un homme affable, attentif aux autres et d’une très grande largeur d’esprit.

Président de l’ASEVE pendant 17 ans à partir de 1997, il fut un excellent animateur à l’écoute de tous, sachant pratiquer avec brio l’art du compromis et de la synthèse.

Il avait compris avant tous la nécessité de protéger la nature dans son intégralité ainsi que notre cadre de vie. C’est dans ce sens qu’il sut faire évoluer notre association pour la faire passer d’un groupe de défense d’intérêts particuliers à une communauté de personnes tournées vers l’intérêt général. Il sut prendre des décisions et parfois des risques pour l’ensemble des Garchois en s’opposant aux autorités locales si nécessaire.

Grace a son engagement, l’ASEVE continue depuis 50 ans à œuvrer pour que Garches soit pour tous un lieu agréable à vivre et accueillant.

Nous conserverons un excellent souvenir de cet homme dévoué à la cause commune.

Nous devons nous inspirer de son action pour prolonger l’élan qu’il avait su lui donner et poursuivre le travail avec le même esprit pour vivre dans un monde respectueux de la nature et des autres.

 

 Pollutions lumineuses : un combat urgent et légitimeArbre sous ciel étoilé - copie - Troubles d'apprentissage

Décryptage de Josette Sicsic, Futuroscopie

Après que Nancy et Strasbourg aient signé une charte visant à lutter contre la pollution lumineuse, la région Occitanie a décidé de s’attaquer elle aussi aux nuisances lumineuses, notamment celles provenant des éclairages publics. Une première matérialisée par la publication d’une cartographie de la pollution réalisée en partenariat avec les bureaux d’études DarkSkyLab et La Telescop.

L’homme n’est pas la seule victime de la lumière, les plantes et les animaux le sont tout autant. Bien que la recherche soit encore loin d’avoir exploré le sujet en totalité, il semblerait que les mammifères marins et les oiseaux migrateurs comptent parmi les premières victimes de ces agressions lumineuses. – Image par Pezibear de Pixabay
 
Depuis des photographies prises par satellites, la Haute-Garonne est le département occitan le plus exposé aux nuisances lumineuses.

Mais, toutes sortes d’autres photographies prises à quelque 800 kilomètres au-dessus de la terre par des équipes de chercheurs ont établi des cartes présentant sans équivoque possible le degré de luminosité de l’ensemble du monde.

Avec des taches rouges indiquant les territoires les plus exposés de la planète, dont Singapour ou Times Square à New York ou encore Hong-Kong…

Ce qui signifie, dans un premier temps, que les populations de ces villes ne peuvent pas voir plus de 12 étoiles dans le ciel, même quand celui-ci est dégagé.

Une nuisance dont, à la limite, on pourrait s’accommoder. Mais, ce qui est mis en cause, ce n’est pas seulement la capacité de l’éclairage à dénaturer le spectacle du ciel, ce sont ses nuisances sur la santé de la planète et de l’humanité !

Certes, le sujet n’est pas nouveau. Voilà plus d’un quart de siècle que scientifiques et associations tirent la sonnette d’alarme. Avec un succès relatif et des réactions contraires à celles recherchées. Ainsi, on croit économiser de l’énergie en utilisant des LEDs.

L’intention est louable. Sauf que l’utilisation de LEDs incite à augmenter l’éclairage, donc ses nuisances sur le vivant. Et cela, d’autant que la lumière blanche émise est beaucoup plus riche en émissions aux basses longueurs d’ondes : violettes, bleues, vertes, qui se diffusent plus dans l’atmosphère. Quand on sait qu’en 2014, en France, 37 millions de lampes à Leds auraient été mises sur le marché, soit 87 % de plus que l’année précédente, on mesure l’ampleur du malentendu !

Malentendu issu de l’éclairage collectif urbain, mais aussi de l’éclairage domestique et de celui particulièrement nocif, que déploient les centres commerciaux et autres établissements nocturnes. A titre d’exemple, notons qu’aux USA, la Vallée de la mort, par exemple, est contaminée par l’éclairage des casinos et du Strip de Las Vegas alors qu’elle se situe à des centaines de kilomètres de là !

Le rythme circadien des hommes et de l’ensemble du vivant en danger

Mais, quelles sont les menaces sanitaires réelles ? Selon les épidémiologistes, il est clair que l’électricité n’existant que depuis le 19ème siècle et n’étant pas également diffusée sur toute la surface du globe, nous n’avons pas toujours le recul suffisant pour pouvoir être totalement affirmatifs sur les conséquences. Néanmoins, les scientifiques détiennent quelques vérités indiscutables.

En particulier, celles concernant l’impact de la lumière artificielle sur le rythme circadien, lequel constitue l’horloge biologique interne à partir de laquelle sont coordonnées l’activité, la température du corps, la fabrication d’hormones, déterminant les périodes de veille et de sommeil.

Etalée sur un cycle de 24 heures environ ou à peine plus, la rupture du rythme circadien se traduit par des réactions désastreuses pour l’organisme : obésité, insomnies, diabète, désordres de l’humeur et autres cancers.

Mais, l’homme n’est pas la seule victime de la lumière, les plantes et les animaux le sont tout autant. Bien que la recherche soit encore loin d’avoir exploré le sujet en totalité, il semblerait que les mammifères marins et les oiseaux migrateurs comptent parmi les premières victimes de ces agressions lumineuses. Les papillons de nuit et tout autres insectes également ainsi que les chauves-souris et oiseaux de nuit…

« Darkness tourism » tour d’horizon

En tout cas, alors que l’on estime que 80% de l’humanité ne voit plus le spectacle des étoiles, la bonne nouvelle réside dans le fait que les humains se retournent tout naturellement vers les espaces ayant réussi à se tenir à l’abri du fléau.
En effet, alors que l’astronomie est devenue une activité touristique relativement répandue dans certaines régions de France et du globe réputées pour la luminosité de leur ciel, les Nord Américains ont été plus loin.

Ainsi, le Plateau du Colorado qui s’étire sur 200 000 km2 sur l’Utah, le Nouveau Mexique, l’Arizona et le Colorado, ne se contentent plus de protéger ses extraordinaires paysages rocheux et les vestiges de la civilisation Pueblo.

Alors que la pollution lumineuse se répand à travers le pays, le parc – ou plutôt les parcs qui le composent et sont réunis dans la « Colorado Plateau Dark Sky Cooperative » – a réussi à se faire connaître au niveau international parmi les sites où les nuits sont les plus noires.

 Les nuits noires comme produits touristiques
Dès 2007, la Dark-Sky Association avait aussi couronné le parc Natural Bridges National Monument dans le sud-est de l’Utah de ses trophées annuels. L’an dernier, cette même association qui fait aujourd’hui autorité, a récompensé un autre parc du Nouveau Mexique à la fois pour la qualité de son obscurité mais aussi pour la qualité de ses actions visant à réduire la lumière, donc la pollution, ainsi que pour son programme d’éducation. Une récompense attribuée à 14 sites dans le monde seulement.

Quant à l’organisme qui décerne les récompenses, il fournit aussi des aides techniques afin de créer un modèle de protection de l’obscurité et dispose d’une logistique capable d’engager des actions de promotions touristiques, dont des festivals et autres événements mettant en valeur la fabuleuse expérience que représente la nuit noire.

Dans beaucoup de parcs nationaux, les programmes d’observation d’un ciel étoilé attirent ainsi de plus en plus de visiteurs cherchant à la fois grands espaces, silence et nuits étoilées. En somme, une sorte de retour quasi spirituel à un monde d’avant le monde, un monde non domestiqué dont l’humanité gardera éternellement la nostalgie.

Notons aussi que Flagstaff, en Arizona, est la première « International Dark Sky City », grâce à sa réglementation et ses installations en faveur de la préservation de l’obscurité tandis que plusieurs autres bourgades s’activent sur des programmes d’initiation à l’astronomie.

Astroturismo en Amérique latine

Enfin, nul n’ignore plus que le désert chilien d’Atacama joue la carte d’un tourisme de grand luxe sous l’une des plus belles voûtes célestes du monde. Dans ce territoire magique, plusieurs observatoires ouverts au public, dont ALMA, le plus grand projet astronomique de la planète, proposent des visites de leurs installations et des observations du ciel, tandis que des resorts positionnés sur le bien-être combiné à l’astronomie attirent un tourisme très élitiste.

Mais, pas seulement. De nombreux amateurs d’astronomie en temps normal viennent aussi pratiquer un « astro tourisme » tel qu’il s’en développe aussi en Argentine, au Mexique, au Pérou, avec succès. Ce n’est pas vraiment le même concept mais ce n’en est pas loin.

Les réserves de ciel étoilé se développent

Enfin, dans l’Hexagone, depuis 20 ans, une association consacrée à la défense de la vie nocturne s’est constituée. C’est l’ANPCEN ou l’Association Nationale pour la Protection du Ciel, de la vie et de l’environnement Nocturne.

Très engagée, cette association mène un travail de fond, d’information du grand public, des collectivités locales et des professionnels. Parmi ses actions symboliques, elle a organisé en 2015 : un « Jour de la Nuit » ainsi qu’un concours des villes et villages étoilés qui étaient 722 en 2020 contre 39 en 2009. A consulter de toute urgence : http://www.anpcen.fr/.

Par ailleurs, notons le développement dans plusieurs villes, des collectifs de sportifs qui se sont notamment formés pour des opérations lights off qui consistent à éteindre soi-même les lumières des vitrines des commerces en effectuant des acrobaties dignes du parkour.

Le tout pour préserver monde végétal et animal. Tandis que, et surtout, après le Pic du Midi et le Parc des Cévennes, c’est au tour du Parc du Mercantour d’avoir reçu le label RICE ( Réserve internationale de Ciel étoilé) pour une partie de son territoire en décembre 2019. De plus en plus prisé, ce label consacre une démarche que d’autres parcs souhaitent suivre comme le PNR des Landes de Gascogne ( voir :
www.darksky.org).

Le rapport du GIEC rappelle une nouvelle fois, l’urgence réelle de prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre pleinement en œuvre l’accord de Paris qui est notre boussole à tous, États, collectivités, société civile, entreprises, ONG pour limiter le réchauffement climatique et ses conséquences

Les conclusions du groupe d’experts intergouvernemental (Giec) qui vient de dévoiler les éléments scientifiques de son 6ème rapport d’évaluation sont inquiétantes.

C’est un cri d’alarme pour une prise de conscience collective planétaire.

Selon la paléoclimatologue française Valérie Masson-Delmotte « Les activités humaines sont à l’origine du changement climatique, c’est indiscutable, et l’influence humaine rend plus fréquents et plus graves de nombreux événements climatologiques extrêmes, plus particulièrement les vagues de chaleur, les événements de pluie torrentielle et dans de nombreuses régions, les sécheresses », a-t-elle expliqué.

Alors que l’objectif du rapport spécial de 2018 était de limiter le réchauffement à + 1,5 °C, le scénario le plus optimiste de réduction très rapide et massive des émissions de gaz à effet de serre, peu vraisemblable au regard de l’implication des plus grands pollueurs, prévoit désormais un pic à + 1,6 °C avant un retour à +1,4° vers la fin du XXIe siècle. Il est toutefois plus probable que le seuil symbolique des +1,5° sera dépassé vers 2030, une décennie plus tôt qu’envisagé en 2018.

La montée des eaux « irréversible »

Les quatre autres scénarios explorent la montée des températures a ec respectivement des émissions limitées à court ou à moyen terme, et des émissions élevées ou très élevées. Les projections s’étalent de + 2,1 °C à + 5,7 °C à l’horizon 2081-2100, avec des conséquences catastrophiques qui augmentent en fréquence et en intensité pour chaque dixième de degré franchi. Toutefois, « si nous agissons tout de suite, nous pourrons en voir les bénéfices sous dix à vingt ans », a assuré Valérie Masson-Delmotte.

La montée des eaux sera « irréversible » pour des milliers d’années, engloutissant des régions entières et des îles. Le niveau montera de 28 centimètres à 2 mètres d’ici 2100, selon l’intensité du réchauffement, avec des scénarios intermédiaires oscillant entre 44 et 76 cm. Pire, dans les deux mille ans à venir, l’eau continuera à monter, entre 2 et 6 mètres, avec une possibilité de réaction en chaîne menant à une montée de 19 à 22 mètres. Dès les décennies à venir, les océans et les forêts, qui aspirent énormément de CO2, vont perdre une partie de leur capacité à le faire.

Toutes les régions du monde sont concernées

Au cours des prochaines décennies, les changements climatiques s’accentueront partout sur la planète. Nouveauté 2021, la publication du Giec s’accompagne d’un atlas interactif pour visualiser tous les dérèglements en cours et à venir. Il apparaît par exemple que le pourtour méditerranéen est particulièrement affecté. Les conditions sèches, chaudes et venteuses qui favorisent et renforcent les feux de forêt vont s’accentuer à mesure de l’ampleur du réchauffement.

En donnant aux citoyens les moyens de s’informer sur leurs régions, les chercheurs espèrent impliquer les décideurs locaux en plus des gouvernements.

Des données plus fiables

Les chercheurs se sont appuyés sur des données scientifiques plus nombreuses et de meilleure qualité que lors de la rédaction du cinquième rapport. Par exemple, l’historique des relevés des températures mondiales est issu du Met Office britannique qui a déployé une nouvelle version de son système, HadCRUT5, laquelle prend mieux en compte les biais ou erreurs possibles dans les chiffres enregistrés depuis 1850 par des stations météo terrestres, par des navires ou par des bouées.

Les données ont aussi été largement mises à jour pour combler des lacunes dans la région arctique, celle qui se réchauffe le plus vite, avec pour résultat une augmentation de 0,1 degré des estimations globales de températures.

Le CO2 n’est pas le seul ennemi

la  nécessité de réduire les émissions de l’ensemble des gaz à effet de serre, et pas seulement du CO2 est aussi abordée dans le rapport. Selon l’agence américaine de protection de l’environnement, les concentrations de méthane et de protoxyde d’azote sont aujourd’hui à leur niveau record depuis 800 000 ans. Même s’il ne reste dans l’atmosphère qu’une douzaine d’années, le potentiel de réchauffement du méthane est près de 90 fois supérieur à celui du CO2. Et la fonte des glaces en Arctique s’apprête à en libérer des milliards de tonnes dans les prochaines décennies, dont une partie pourrait toutefois rejoindre l’océan et y être consommée par des bactéries.

Ce sixième rapport consacre pour la première fois un chapitre entier aux « forceurs climatiques à courte durée de vie », c’est-à-dire les aérosols, les particules et autres gaz réactifs (dont l’ozone) qui disparaissent de l’atmosphère après quelques heures ou quelques mois, et qui sont eux aussi un levier pour limiter le réchauffement climatique.

Chacun des trois volets a été rédigé par 234 à 270 auteurs, avec des références à des dizaines de milliers d’articles scientifiques, et des dizaines de milliers de commentaires permettant aux auteurs de peaufiner la rédaction du texte.

 Le Giec est un organe dépendant de l’ONU, en charge de la climatologie.

Source : Magazine le

 Point et rapport Giec

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IPCC_AR6_WGI_Regional_Fact_Sheet_Europe

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